• Black book

Publié le par 67-ciné.gi-2006













Black book drame de Paul Verhoeven






avec :
Carice van Houten, Sebastian Koch, Thom Hoffman, Halina Reijn, Waldemar Kobus, Derek de Lint, Christian Berkel, Dolf de Vries, Peter Blok, Michiel Huisman, Ronald Armbrust, Frank Lammers, Matthias Schoenaerts, Johnny de Mol, Xander Straat, Diana Dobbelman, Pieter Tiddens, Jack Vecht, Jacqueline Blom et Seth Kamphuijs


durée : 2h25
sortie le 29 novembre 2006

***

Synopsis
La Haye, sous l’occupation allemande. Lorsque sa cachette est détruite par une bombe, la belle chanteuse Rachel Steinn tente, avec un groupe de Juifs, de gagner la Hollande Méridionale, déjà libérée. Mais une patrouille allemande les intercepte dans le delta du Biesboch. Tous les réfugiés sont abattus ; seule Rachel échappe au massacre.
Elle rejoint alors la Résistance et, sous le nom d’Ellis de Vries, parvient à infi ltrer le Service de Renseignements allemand et à se lier avec l’offi cier Müntze. Séduit, celui-ci lui offre un emploi...


***

Entretien avec Paul Verhoeven
- : « Êtes-vous heureux d’avoir pu tourner à nouveau aux Pays-Bas ? »

Paul Verhoeven : « Je suis surtout content d’avoir pu réaliser ce projet sur lequel Gerard Soeteman et moi travaillions depuis vingt ans. Nous avons longtemps buté sur des problèmes d’écriture, sans arriver à faire fonctionner cette histoire. L’idée de base a toujours été la même : un groupe de juifs est trahi et tué en tentant de franchir le delta du Biesboch1 et le personnage central se lance à la poursuite du traître. Originellement, notre protagoniste était un homme, ce qui posait un problème : comment lui faire infiltrer de façon crédible le commandement allemand ? Gerard a trouvé la solution il y a trois ans : faire de notre héros une femme. Toutes nos scènes se sont mises en place du même coup. »

- : « Comment décririez-vous BLACK BOOK ? »

P. V. : « C’est un thriller inspiré d’événements réels. Sa trame toute entière est ancrée dans notre histoire, et la plupart des personnages sont basés sur des personnes réelles. »

- : « Y a-t-il jamais eu un “carnet noir” ? »

P. V. : « Absolument, et l’on a beaucoup écrit à son sujet. Gerard en découvrit l’existence dans le livre de Hans van Straten “Moordenaarswerk”, paru dans les années soixante. Il pensa tout de suite que c’était un excellent point de départ pour un scénario. Ce fameux “petit livre noir” était tenu par Mr. de Boer, un avocat de La Haye qui fut abattu dans la Goudenregenstraat juste après la guerre. On n’a jamais retrouvé ses assassins. Durant l’occupation, de Boer s’était efforcé d’aboutir à un accord entre le commandement allemand à La Haye et la Résistance, afin de limiter les effusions de sang. Chaque fois que les Résistants liquidaient des gens, les Allemands prenaient des otages dans la rue et les fusillaient sur le champ. Lorsque j’avais six ans, j’ai dû longer l’une de ces rangées de cadavres. Le carnet noir, qui renfermait probablement les noms de traîtres et de collaborateurs, dont certains très haut placés, ne fut jamais retrouvé. »

- : « Comment situez-vous BLACK BOOK par rapport à SOLDIER OF ORANGE ? »

P. V. : « J’y vois une approche moins héroïque, plus authentique, de cette période. Cela a d’ailleurs été ma motivation principale pour faire ce film. Je voulais montrer les ambiguïtés et les demi-teintes de cette période, en évitant tout manichéisme. Le film se situe dans le prolongement d’un livre de Chris van Der Heyden, paru en 2001 : “Grijs Verleden”2, où l’auteur revisite ce passé et en tire un constat nuancé. Pendant des décennies, la version officielle fut que les Néerlandais et les résistants avaient été des héros, et les Allemands et leurs sympathisants hollandais des salauds. Van der Heyden a jeté sur cette époque un regard neuf, postmoderne, offrant plein d’interprétations alternatives. Les gens n’ont pas été simplement des héros ou des méchants. Certains de ces héros se sont conduits en salauds, et vice versa. L’histoire de Jan Campert3 en est un bon exemple. On l’avait placé sur un piédestal, et maintenant on s’interroge sur son héritage. »

- : « BLACK BOOK est aussi un écrit très palpitant. Un aspect que vous tenez à souligner. »

P. V. : « Le cinéma est le mariage de l’art et du business. Notre but suprême est de faire des oeuvres de valeur qui soient aussi des succès commerciaux. Je me suis toujours efforcé de plaire à un large public avec des films qui gardent leur intérêt au fil des ans. À l’exception de David Lean, peu de réalisateurs ont atteint cet objectif. »

- : « De tous vos films, quels sont ceux qui ont le mieux résisté à l’épreuve du temps ? »

P. V. : « TURKISH DELIGHT et SOLDIER OF ORANGE me semblent avoir franchi le cap. J’aime aussi LE QUATRIEME HOMME et SPETTERS. Par contre, je ne pense pas que BUSINESS IS BUSINESS ou KATIE TIPPEL passeront à la postérité. »


- : « Pourquoi aviez-vous choisi un traitement “héroïque” pour SOLDIER OF ORANGE, au lieu de l’approche plus réaliste de BLACK BOOK ? »

P. V. : « À l’époque, nous n’avions pas encore de script pour BLACK BOOK. Le livre d’Eric Hazelhoff Roelfsema avait remporté un large succès populaire, et le double soutien de la famille Royale et de l’Armée avait facilité son adaptation. Gerard avait lu le livre alors que nous travaillions sur TURKISH DELIGHT. L’idée était d’en faire une série télé. Entre-temps, nous avons fait TURKISH DELIGHT, puis KATIE TIPPEL. Lorsque nous avons évoqué de nouveaux projets avec le producteur Rob Houwer, notre intention première avait été un remake de LIKE TWO DROPS OF WATER. Ç’aurait été plus proche de l’esprit de BLACK BOOK que de SOLDIER OF ORANGE. Mais Rob renâclait à l’idée de faire un remake. Il nous proposa de faire un long métrage de SOLDIER OF ORANGE. Nos recherches nous permirent alors de découvrir certains événements remarquables qui s’étaient déroulés à La Haye vers la fi n de la guerre, impliquant les officiers Müntze et Franken, des Sonderkommandos. Ces histoires ne pouvaient s’insérer dans SOLDIER OF ORANGE, mais elles avaient leur place dans BLACK BOOK. »

- : « Combien de documents avez-vous consulté avec Gerard Soeteman pour faire ce film ? »

P. V. : « Entre 700 et 800 sur près de quarante ans. En 1967, durant la préparation du documentaire télévisé “Portrait de Anton Adriaan Musseret”, Jacob Zwann, alors archiviste au Centre National de Documentation sur la Guerre, me signala le rapport “Kamptoestanden” du révérend Van der Vaart Smit, membre du parti nazi emprisonné après la guerre. Ce texte contenait les témoignages de prisonniers sur les violences et mauvais traitements qu’ils avaient subis dans ces camps. Nous avons intégré certains de leurs récits dans BLACK BOOK. C’est cela qui rend le fi lm si provocant : personne n’avait encore montré comment nous traitions nos prisonniers en 1945. Nous avons aussi puisé notre inspiration dans des images d’archives, notamment celles sur les gardiens de camps, les membres de l’Armée provisoire et les Résistants. Après la guerre, chacun se proclamait résistant, et il y avait dans le lot quantité de personnages douteux, entre les mains desquels on n’aurait pas souhaité tomber. Les postures glorieuses qu’ils affichent sur ces clichés, aux côtés des Nazis hollandais capturés, vous font froid dans le dos. »

- : « Rachel et Ronnie ont-elles existé ? »

P. V. : « Rachel est un amalgame de plusieurs personnes réelles : des résistantes comme Esmée van Eeghen et Kitty ten Have, ainsi que l’artiste Dora Paulsen. Ronnie est un personnage de fiction, mais il y avait quantité de filles comme elle à l’époque. Des girouettes qui tournaient au gré du vent. Politiquement, c’est quelqu’un de très naïf, ce qui était le cas pour beaucoup de gens, de quelque bord qu’ils fussent. Le NSB (parti nazi hollandais) comptait un grand nombre de fanatiques. Je ne parle pas de ceux qui s’y rallièrent par opportunisme en 1941, mais de ceux qui y étaient entrés dès 1933 et qui étaient d’autant plus zélés que cette adhésion leur avait coûté leur emploi. »

- : « Comment Gerard Soeteman et vous-même vous partagez-vous le travail rédactionnel ? »

P. V. : « Gerard définit la structure et l’orientation du film, assure le développement de l’intrigue et des personnages. Il écrit la première mouture et les suivantes. J’ajoute ou modifie des éléments, tant en ce qui concerne les scènes que les personnages. Si je me souviens bien, c’est moi qui ai amené le personnage de Ronnie, tout comme celui de Maja, dans SPETTERS. Les scènes finales dans le camp de prisonniers sont principalement de moi. J’ai apporté à BLACK BOOK une contribution signifi cative. Gerard assurant l’essentiel de l’écriture sur la plupart de nos films antérieurs, je n’étais pas crédité comme scénariste. Mais, cette fois, mon apport était tel que Gerard et moi avons jugé opportun de figurer au générique en tant que coauteurs. »


- : « Comme vos films précédents, BLACK BOOK a un rythme très soutenu, qu’on ne retrouve pas dans les films que Gerard Soeteman a écrits pour d’autres réalisateurs. Est-ce l’effet Verhoeven ? »

P. V. : « C’est plutôt le résultat de notre collaboration. Lorsque Gerard travaille seul ou avec d’autres, la dynamique d’écriture est différente. Gerard et moi avons toujours été sur la même longueur d’onde. Nous avons des caractères très différents, mais aussi, et surtout, quantité de points communs. Gerard n’a que deux ans de plus que moi. Nous sommes tous deux des enfants de la guerre, nous avons été à l’école primaire et à l’université de Leiden, nous avons fait notre service militaire et nous nous sommes rencontrés sur la série “Floris”. C’est plus facile de travailler ensemble avec un tel “background” qu’avec quelqu’un d’une autre culture. Nos personnalités, aussi différentes soient-elles dans la vie, s’accordent très bien au travail. Cette collaboration est la plus fructueuse de toute ma carrière.
Aux États-Unis, j’ai travaillé avec Eric Neumeier sur ROBOCOP et STARSHIP TROOPERS, mais avec Gerard, c’est encore mieux, parce que nous formons un tandem parfaitement équilibré. La langue joue aussi un rôle-clé. J’ai pleinement confiance en moi quand je rédige un dialogue dans ma langue. Je sais à coup sûr quand il sonne juste, alors qu’aux États-Unis, je dois demander à ma coproductrice, Stacy Lumbrezer, de vérifi er le texte, du fait que mon anglais est assez hésitant. Je ne me sens pas sûr quand j’écris dans cette langue. C’est peut-être pour cela que j’ai tourné tant de films de genre aux États-Unis et n’ai jamais été crédité comme coscénariste là-bas.
Je réagis à la culture américaine, je peux me laisser inspirer par elle, la critiquer, ironiser à son sujet - et je l’ai fait. Mais je ne pense pas dans cette culture. Il faut donc qu’un scénariste m’apporte des plans solides, une charpente à laquelle l’architecte que je suis également apportera ses propres modifications et ajoutera certains éléments. Sur mes films néerlandais, je comprends mieux les personnages, alors que j’ai du mal à comprendre les Américains, surtout après les développements politiques des dernières années (je vise moins ici les gens d’Hollywood que la population du Midwest). Un jour ou l’autre, je reviendrai aux Pays-Bas, car je ne suis pas assez fan de l’Amérique pour souhaiter y passer le restant de mes jours.
»

- : « À part ce scénario, avez-vous eu d’autres motifs de satisfaction à tourner à nouveau aux Pays-Bas ? »

P. V. : « Le principal fut de pouvoir travailler avec nos plus grands acteurs : Carice van Houten, Thom Hoffman, Halina Reijn, Peter Blok, sans oublier les Allemands Sebastian Koch, Christian Berkel et Waldemar Kobus. Ce sont tous des pointures. Je n’avais pas eu accès à cette catégorie aux États-Unis. J’aurais aimé tourner avec Nicole Kidman ou Tom Cruise, mais c’était pratiquement impossible. Cela ne marche que sur des projets spéciaux, faits sur mesure pour la star. Je n’ai donc pas pu me constituer une “compagnie de répertoire” américaine, alors qu’en Hollande, j’ai dirigé à plusieurs reprises Rutger Hauer, Monique van der Ven, Renée Soutendijk et, maintenant, à nouveau, Dolf de Vries et Derek de Lint. »

- : « Comment avez-vous choisi les principaux interprètes de BLACK BOOK ? »

P. V. : « Carice et Halina sont des actrices extrêmement douées, des professionnelles accomplies, très intuitives - qualité indispensable pour se mettre dans la peau d’un personnage du passé. Elles sont séduisantes, charismatiques et douées d’une forte personnalité. Carice étant plus introvertie, le rôle de Rachel lui convenait mieux, alors qu’Halina, extravertie et dynamique, était faite pour jouer Ronnie. De plus, Carice et Halina fonctionnaient très bien ensemble. Je m’en suis aperçu dès le premier quart d’heure. Elles étaient de loin supérieures à la trentaine d’actrices qui auditionnèrent pour ces rôles sur proposition des directeurs de casting Hans Kemna et Job Gosschalk. Et quand je pense que j’ai présenté le Gouden Kalf à Carice pour MINOES! »

- : « Et pourquoi avez-vous choisi Thom Hoffman ? »

P. V. : « Je le connaissais depuis LE QUATRIEME HOMME, mais je n’avais pas précisé que je souhaitais travailler à nouveau avec lui. Il fut proposé, comme beaucoup d’autres acteurs du film, par Hans et Job. Nous l’avons choisi pour son côté inquiétant, qui cadrait très bien avec le rôle, mais surtout parce que Carice et lui fonctionnaient à merveille ensemble. D’autres acteurs auraient pu tenir ce rôle, mais aucun ne dégageait avec Carice la même charge érotique. On sent immédiatement cela dans la scène du train. »


- : « Vos films hollandais précédents étaient produits par Rob Houwer ou Joop van der Ende. Cette fois, c’est San Fu Maltha. Pour quelle raison ? »

P. V. : « Au départ, c’est Rob qui devait produire BLACK BOOK, mais nous avons eu un confl it au sujet des contrats. Ce n’était pas le premier, car nous en avons des tas au fi l des ans, qui n’ont jamais affecté notre amitié. Aujourd’hui encore, nous dînons ensemble en amis. J’ai ensuite adressé le script à Joop, mais il ne m’a jamais répondu. Je me suis alors tourné vers San Fu, par l’entremise de Jos van der Linden, un vieil ami avec qui Gerard et moi sommes toujours restés en contact (il a été notamment producteur exécutif sur SPETTERS). San Fu s’est tout de suite révélé l’homme de la situation. En raison de sa collaboration avec Jos, mais aussi parce qu’il est en pleine ascension professionnelle et possède déjà une stature internationale et de nombreux contacts à l’étranger. C’était un atout-clé pour ce fi lm, qui est une grande production internationale. Mon instinct ne m’a pas trompé : San Fu a mis en place un excellent plan de financement en dénichant des coproducteurs en Allemagne, Grande-Bretagne et Belgique et en négociant des accords de distribution dans de nombreux pays. »

- : « Quels inconvénients y avait-il à travailler à nouveau aux Pays-Bas ? »

P. V. : « Je ne parlerai pas d’inconvénients, mais, dans le contexte hollandais, BLACK BOOK est une énorme production, d’une grande complexité. On n’a pas ici l’habitude de travailler à cette échelle, et cela crée parfois des difficultés. »

- : « Vous n’auriez cependant pas engagé des Américains plus aguerris ? »

P. V. : « Non, parce que je tenais à ce que des compatriotes acquièrent cette expérience et en tirent profit. Lorsque Joris Ivens tournait en Chine, il embauchait une équipe locale afi n, disait-il, “qu’ils en retirent eux aussi quelque chose. Je ne resterai pas plus de six mois dans ce pays, mais pendant ce temps-là, ils auront appris deux ou trois choses.” J’ai trouvé que c’était une belle démarche et je ne l’ai jamais oubliée. Maintenant, l’occasion m’est offerte de suivre son exemple. En 1995, on a édité aux Pays-Bas deux timbres de collection pour célébrer le Centenaire du Cinéma : l’un représentait une scène de TURKISH DELIGHT, l’autre était un portrait de Joris Ivens. Me voilà donc une nouvelle fois associé à ce réalisateur que j’admire tant. Gerard et moi nous sommes souvent disputés à son sujet. Il le hait pour ses sympathies communistes et ses images truquées. Moi, je trouve qu’il a fait quelques films merveilleux. »

- : « Avez-vous retrouvé de vieux amis dans l’équipe ? »

P. V. : « Quelques-uns, comme Hans Kemna et Jos van der Linden, mais la plupart des gens avec qui j’avais l’habitude de travailler sont à la retraite ou décédés. Je me suis retrouvé dans la même situation que sur ROBOCOP, avec une équipe presque entièrement nouvelle. Il nous fallait, de toute façon, un nouveau directeur de la photographie, puisque Jan de Bon (TURKISH DELIGHT, LE QUATRIEME HOMME, FLESH & BLOOD, BASIC INSTINCT) est devenu réalisateur, et que Jost Vacano (SPETTERS, SOLDIER OF ORANGE, ROBOCOP, TOTAL RECALL) est à la retraite. BLACK BOOK étant réalisé en coproduction avec l’Allemagne et l’Angleterre, nous pouvions prendre un chef opérateur de l’un ou l’autre de ces pays. J’ai eu un entretien avec Karl Walter Lindenlaub (INDEPENDENCE DAY, HANTISE). Nous nous sommes tout de suite entendus. Il souhaitait prendre temporairement ses distances à l’égard d’Hollywood et travailler sur une production un peu plus modeste. Quant à l’Angleterre, elle apporte une contribution majeure au fi lm en la personne d’Anne Dudley, compositrice de THE CRYING GAME, THE FULL MONTY et AMERICAN HISTORY X. »

1Le delta le plus profond de la Hollande Méridionale, au sud de Dordrecht. Depuis les années soixante, c’est un Parc National qui accueille de nombreux visiteurs.
2En français : “passé gris”.
3Résistant et auteur d’un des plus célèbres poèmes anti-allemands de cette période, Campert fut interné au camp de concentration de Neuengamme. On a appris récemment qu’il s’y serait déshonoré et aurait été liquidé par ses compagnons de captivité.

***

Fiche technique
Réalisateur : Paul Verhoeven
Sujet original : Gerard Soeteman
Scénario : Gerard Soeteman et Paul Verhoeven
Directeur de la photographie : Karl Walter Lindenlaub, acs, bvk
Chef décorateur : Wilbert van Dorp
Chefs monteurs : Job ter Burg et James Herbert
Musique : Anne Dudley
Chef costumier : Yan Tax
Maquillages : Winnie Gallis et Dick Naastepad
Line producteur : Jos van der Linden
Casting Pays-Bas : Kemna Casting, Hans Kemna et Job Gosschalk
Casting Allemagne : Risa Kes
Premier assistant : Marc van der Bijl
Régisseur : Niko Post
Script : Els Rastelli
Chef électricien : Erik van Wouden
Son : Georges Bossaers
Chef cascadeur : Willem de Beukelaer
Effets spéciaux : Harry Wiessenhaan
Post-production : Sleevmonkey Film et Hans van Helden
Producteurs : Fu Works Productions, San Fu Maltha, Hector, Jos van der Linden Motel Films, Frans van Gestel et Jeroen Beker
Producteur RU : Clockwork Pictures et Teun Hilte
Producteur Allemagne : Egoli Tossell Film et Jens Meurer
Coproducteurs Belgique : Motion Investment Group, Adrian Politowski, Jeremy Burdek et Nadia Khamlichi
Coproducteur : Marc Noyons
Coproducteur Pays-Bas : Avro et Justine Paauw
Producteurs exécutifs : Vip, Andreas Grosch, Andrea Schmid, Marcus Schöfer Studio Babelsberg Motion Pictures, Henning Molfenter, Carl Woebcken Content Film Internatinal, Jamie Carmichael, Graham Begg et Sara Giles
Producteur associé : Jindra Markus
Productrice associée : Sonja B. Zimmer
Chargée de production : Karin S. de Boer
Ventes internationales : ContentFilm International

***



présentation réalisée avec l'aimable autorisation de

remerciements à Claire Cortes
logos, textes & photos © www.pathedistribution.com

Publié dans PRÉSENTATIONS

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article